Les limites de l’agriculture biologique

Les limites de l'agriculture biologique
Les limites de l'agriculture biologique

Depuis quelques années l’agriculture biologique est de plus en plus présente dans nos supermarchés, en épiceries fines et même sur internet.
De fait, il convient de s’interroger sur la pertinence de ces produits qui sont vendus en moyenne 60 % plus cher pour un caddie bio.
C’est pourquoi, nous allons découvrir les limites de l’agriculture biologique mais aussi ses avantages. 

Qu'est ce que l'agriculture biologique ?

Définition simple de l’agriculture biologique 

 

Sur le papier l’agriculture biologique paraît intéressante. Elle se définit par une culture qui n’utilise pas de produits chimiques de synthèse, c’est à dire fabriqué par la main de l’Homme. 

En bref, le producteur bio doit utiliser des matières organiques recyclées pour la production de ses produits. 

En effet, pas d’herbicides chimiques, ni insecticides ou fongicides chimiques.

Enfin, l’objectif est de préserver la qualité des sols, de l’air de la biodiversité et pour finir de l’eau. 

Les limites de l’agriculture biologique

  • C’est beaucoup plus de travail pour le producteur donc plus de frais pour ce dernier.
  • Gros investissement quasi impossible pour les petits producteurs des pays tiers.
  • Temps long pour faire certifier un produit
  • Tous les labels ne se valent pas l’agriculture bio française est plus saine que celle européenne qui elle autorise les OGM (0.9%).
  • Le marketing sur ce dernier qui en fait perdre la raison aux consommateurs. 
  • Le prix tout simplement exorbitant.
  • Aucune donnée significative sur des meilleurs apports nutritifs grâce au bio. 
  • Les pesticides naturels présents dans l’agriculture biologique ne sont pas tous bon pour nous.
  • En supermarché cela profite surtout aux distributeurs.

Le prix des produits bio

Pourquoi c’est si cher 

Le coût d’une certification va de 350 à 800 € par an de redevance.
De même, cela coûte plus cher en nourriture pour les animaux. 
Les habitats biologiques des bêtes sont en théorie plus grand.
Les rendements sont plus petits car on utilise moins d’antibiotiques et pas d’OGM.

Enfin, le travail humain pour l’agriculteur est beaucoup plus conséquent.

Bio veut il forcement dire bon ?

La traçabilité est-elle toujours au RDV ?

L’agriculture bio soulève une autre problématique.
En effet, un produit dit bio peut être inintéressant par rapport à ses qualités gustatives, un produit bio n’est pas forcement un produit bon.

Nous vous invitons à faire le comparatif avec un poivre noir bio et le poivre noir de Kâmpôt IGP non bio qui suit un cahier des charges stricte.

Vous pouvez comparer la taille des grains (la taille joue sur la qualité du poivre).
D’autre part, vous pouvez également comparer l’odeur, au broyage ainsi que le tri des grains, sans oublier le goût dans votre cuisine. 

Dans un autre registre, la pâte à tartiner bio ou non, même produite en France n’est pas bonne pour votre santé si vous en abusez. 

Pas forcement, après avoir chercher auprès de coopératives très réputées pour le bio en France.
Force est de constater que le pays d’origine n’est pas toujours indiqué, ceci peut sembler paradoxal.

Par ailleurs, les visites annuelles physiques que les organismes de certification sont censés effectuer auprès des agriculteurs ne sont pas toujours réalisées.
De fait, les contrôles sont fait sur des documents administratifs et certaines analyses. Et non pas sur une visite physique avec un contrôle des champs ou des habitats des poules par exemple.

Pour quels produits doit on privilégier un mode de consommation biologique

Pour les produits dont l’on mange la peau principalement. Les légumes présents sur notre territoire les tomates, courgettes, carottes etc.. 
En revanche pour les épices, les sels et poivres qui représentent 1 à 2 % maximum de votre plat l’impact est quasi nul.

De plus, il existe d’autres certificats qui attestent la qualité d’un produit. Par exemple la norme Iso 3632 pour le safran, IGP pour le poivre de Kâmpôt ou de Penja. 

Conclusion des limites de l'agriculture biologique et de ses avantages

En résumé, le label bio français est une bonne alternative à l’agriculture conventionnelle pour les produits locaux (Fromages, légumes, blé, vin).
De même, cela permet d’aider réellement les agriculteurs à vivre dignement. Pour cela, il faut se fournir en circuit direct.

Néanmoins, attention aux éléments suivants :

Les labels européens sont beaucoup plus flexibles sur les conditions de production (utilisation d’OGM).
Il ne suffit pas de manger bio pour être en bonne santé. En outre, le bio n’est pas plus riche en nutriments.

Le revers de la médaille illustrant bien les limites de l’agriculture biologique, est que les aliments sont plus sujets aux contaminations.
Pour finir, les pesticides bio ne sont pas bons ni pour nous, ni pour les agriculteurs. De plus, ils sont quelquefois moins efficaces. 

Pour aller plus loin dans la compréhension du bio n’hésitez pas à regarder cette courte vidéo.

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